Haut de page Transport Sanitaire | 11 février 2009
Compte rendu de la Commission Nationale d’Interprétation et de Conciliation de la Convention Collective Nationale des Transports Routiers du 4 Février 2009 - Activité du Transport Sanitaire
Ordre du jour :
Ouverture de négociation sur les rémunérations conventionnelles.
Les patrons nous « expliquent » la situation économique qui aurait des conséquences sur le transport sanitaire ( ?). Lors de crise économique les gens auraient moins besoin de transport, voila qui va ravir les ambulanciers qui n’ont pas le temps de prendre des repas tellement l’activité est soutenue.
Pour FO bien évidemment il faut revaloriser les rémunérations. Au regard non seulement des cadences de travail mais aussi pour reconnaitre les compétences des ambulanciers qu’ils soient de l’emploi A ou B.
Mais avant tout il est important d’éviter que les emplois soient dévalorisés et c’est ce qui s’est passé depuis la signature de l’accord cadre de mai 2000. En effet les écarts entre le SMIC de l’époque et les taux horaire des emplois ont été « écrasés » à cause de la pauvreté des accords de salaires signés depuis.
Si ces écarts étaient rétablis, et c’est ce que demande FO Transport et Logistique en préambule, l’emploi A qui se situe aujourd’hui au niveau du SMIC « passerait » à 8.86€ et l’emploi B de 9.44€ à 9.76€.
Et ce n’est qu’un rattrapage de ce qui a disparu au fil du temps, grâce à l’action soutenue des patrons et la passivité (ou la complicité ?) de certains.
Les employeurs, lors de débats, reconnaissent une inflation de 0.8% qu’il faut en bonne logique ajouter au chiffre obtenu. Ce qui porte les taux horaires au niveau suivant :
Emploi A = 8.93€ / emploi B = 9.84€
Mais les patrons ne veulent rien entendre même après une suspension de séance ils restent sur leur position.
FO Transport leur rappelle alors que les ambulanciers sont en droit de constater que non seulement les dispositions de l’accord cadre de 2000 les ont pénalisées dans le décompte de leur temps de travail. Les faisant travailler sans les payer !
Que les accords de salaire négociés en parallèle à cet accord cadre ont dégradé leur rémunération puisque ils se retrouvent « smicardisés ».
Et aujourd’hui les patrons avancent le « coût » que l’accord cadre aurait eu pour les entreprises pour ne pas revaloriser les taux horaires !
Alors qu’ils ont négocié et obtenu une revalorisation de leurs tarifs et un allègement de taxe professionnelle à hauteur de 75% pour les années 2009 à 2011. Ces aides étant censées « couvrir » le coût des « avancées sociales » concédées par les patrons.
Un accord cadre ne décomptant que partiellement les heures de travail, plus des salaires qui se sont smicardisés avec le temps, plus pas d’augmentation pour 2008, plus pas de période de repas, plus une augmentation de tarifs, plus des allègements... plus... plus....
Moins....les avancées sociales pour les ambulanciers